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 the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula

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Petula Parkinson
Petula Parkinson


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MessageSujet: the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula   the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula EmptyJeu 4 Fév - 10:43

The first time I see you
Mateusz & Petula
the first time I see you, one of the greatest day of my life ▬ bff

7h10 – Petula était debout devant le miroir de sa chambre, elle avait les yeux bouffis encore de fatigue et sa tentative de peignage de cheveux était bien désolante, mais elle portait fièrement un certain sourire de satisfaction sur les lèvres. Ce matin elle sortirait de la maison des Parkinson, elle se ficherait bien du regard que sa mère jettera sur elle, et elle prendra le premier bus, celui de 7h22 pour le centre de Londres. La bas elle Pourrat dépenser le peu d’argent qu’elle avait durement gardé en s’occupant de la fille de Philip, oui cela avait beau être sa nièce, elle aussi avait besoin d’indépendance et donc de sous, et c’était pour cela qu’elle avait fait valoir son diplôme de nourrice auprès de son frère.
Bon … tout ne se passa pas exactement comme prévu, Randee Parkinson s’occupait du petit dernier au sous-sol, elle ne lançât donc pas un regard désapprobateur à sa deuxième fille, Tula ne croisa que l’elfe de maison muet de naissance qui ne lui adressait pas même un regard, et surtout le bus de 7h22 état en retard de huit minutes, mais le résultat fut à peu près le même. Londres accueillît la jeune cracmole les bras ouverts.
Petula Parkinson avait beau être sans pouvoir, elle connaissait bien le monde magique, jusqu’à l’âge fatidique de onze ans, porté par l’espoir qu’elle allait découvrir ses pouvoirs « tardivement » elle avait été trainé par ses parents dans tous les coins susceptibles de faire accélérer ses aptitudes, et notamment dans l’allée des embrumes. Si le lieu mal odorant et sombre n’avait jamais vraiment plus à la jeune fille, il y avait pourtant tout à côté le chemin de traverse, un lieu semblable aux paradis pour quelqu’un comme elle. Un magasin en particulier la faisait tout particulièrement rêvé, Le Magasin d’Accessoires de Quidditch.
Plus jeune, Tula avait passé des journées entières à demander à son père et son frère aîné de l’emmener là-bas, sachant pertinemment que ni sa mère, ni sa sœur, ni son petit frère ne prendrait la peine de l’y accompagner, Petula avait même eut le droit à 16 ans d’utiliser la poudre de cheminette pour y accéder seule. Cela avait été une sorte de cadeau d’anniversaire, un peu étrange certes, car on profita de son départ pour organiser une réception de sang-pur dans la maison ou tout le gratin était invité, mais enfin, elle avait passé tout de même une formidable journée sur le Chemin de Traverse.
Arrivé à Piccadily, Petula se mis en marche, luttant contre la fine bruine anglaise et le vent glaciale qui vous bloque le dos et les jambes, elle s’engouffrât dans plusieurs ruelles, et finit par déboucher sur Charing Cross Road, peut fréquenter en cette heure. Là devant elle, une grande librairie et un vendeur de cassette moldu encadrait ce qui ressemblait à un café abandonné et miteux c’était là qu’elle devait aller.
La porte grinça tandis qu’elle passait sa petite tête, puis son corps un peu encombrant. La lanière de son sac se prit dans la poignée, Petula fut tirée vers l’arrière et elle se cognat contre la porte. Mais il en fallait plus pour dissuader la petite cracmole, Elle s’avançât encore d’un pas décider sous l’œil morne et aussi mal réveillée qu’elle il y avait moins d’une heure et se dirigea vers la porte du local à poubelles. Là elle se retrouva face à un mur.
« Mince c’est vrai ! »
La dernière fois qu’elle était passé par ici, elle avait dans son sac une baguette volée, celle qui appartenait à son arrière-grand-mère maternel semble-t-il et que sa mère conservait dans une commode dans le salon, elle l’avait utilisé pour prendre le magicobus et toucher ces fichus briques.
Faisant demi-tour Petula se gratta le haut du crâne, comment allait-elle faire pour entrer sur le chemin de traverse sans baguette aujourd’hui ? Elle n’avait pas le choix, il fallait qu’elle trouve une solution, le match était bientôt, et il lui fallait une place et ce fameux t-shirt, elle ne pourrait revenir plus tard, c’était aujourd’hui ou jamais.
Retournant dans le chaudron baveur, la cracmole posa ses yeux sur les quelques sorciers présents. Un vieux couple aux cheveux blancs et filasse qui semblaient en pleine conversation autour d’un exemplaire de la Gazette, et un jeune homme assis seul devant une boisson, assez renfrogné pour n’être dérangé par personne et assez joli garçon pour inspirer confiance à Petula. C’était donc décidé.
De grands pas l’amenèrent rapidement sur le sorcier, elle se posta devant lui, un large sourire sur les lèvres puis posa ses poings sur ses hanches.
« Ça te dérangerai de te lever et de m’ouvrir le passage du chemin de traverse ? J’ai … oublié ma baguette… en plus t’as l’air vraiment sympa, alors je me suis dit que je pourrais te demander, et puis j’aime bien ta coupe de cheveux. »
Tout ce qui sortait de la bouche de Petula n’était pas forcément vrai, sauf peut-être pour l’appréciation de la chevelure du jeune homme, mais elle essayait de se montrer assez joviale pour que cela marche, car elle n’avait pas d’autres choix aujourd’hui, il fallait se montrer persuasive.



© Gasmask


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Mateusz Bishop
Mateusz Bishop


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MessageSujet: Re: the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula   the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula EmptyDim 7 Fév - 17:09

The first time i see you
Petula ∞ Mateusz
Le départ avait été brusque et la méchanceté gratuite. Malgré l’heure matinale toute la famille était déjà attablée autour d’un petit-déjeuner copieux dans la cuisine quand Mateusz Bishop avait descendu l’escalier. Camilla lui avait jeté un regard inquiet, Arthus ne lui avait pas jeté de regard du tout. Quand sa sœur s’était enquise de son état et lui avait demandé doucement si il voulait qu’elle l’accompagne, il lui avait répondu un non glacial avant de leur souhaiter un bon appétit sans âme. Il aurait juré entendre son beau-frère soupiré, il l’ignora, sans plus attendre il claqua la porte et transplana vers Londres.

L’ambiance au sein de la maison était tendue depuis quelque temps et quoi de pire que de s’avoir qu’on en était la cause. Sa discussion houleuse avec Arthus qui datait de quelques nuits l’avait conduit à être encore plus désagréable que d’accoutumer avec sa famille dans les jours qui suivirent. Bêtement vexé, il avait sa manière bien personnelle de faire entendre son mécontentement, il évitait en tout cas depuis ce jour de se retrouver dans la même pièce que l’auror. En réalité Mateusz se sentait plus indésirable que jamais, aussi sa seule manière d’exprimer ce malaise était que son silence et ses bouderies accaparent le plus de place possible. Il prenait pourtant lentement conscience que cette situation ne pourrait rester longtemps comme telle et que tôt ou tard on lui demanderait de changer de comportement ou de tout simplement quitter les lieux. Logique, mais inadmissible de son point de vue. Mateusz redoutait plus que tout l’arrivée de ce jour puisque la solitude avait toujours été l’une de ses pires hantises, mais cette peur avait pris des proportions dithyrambiques depuis qu’il avait été blessé. Impossible pour lui d’envisager le retour à la vie en solitaire, il n’était pas certain de le supporter.

Comment en était-il arrivé là ? C’est la question qu’il se posait en poussant la porte du chaudron baveur tandis qu’une effluve de pain grillé titillait ses narines et son estomac qu’il n’avait pas pris le temps de rassasier. Il y a un an il avait son propre appartement, un emploi qui certes l’ennuyait mais lui permettait d’être indépendant, une compagne qui a son doigt portait depuis peu une bague qu’il avait pris tant de temps à choisir… Et puis il y avait la résistance. Mateusz culpabilisait profondément en songeant parfois que cette époque lui manquait. Comment le pouvait-elle, après tout ? Tout homme censé était aujourd’hui soulagé d’un poids immense et heureux que ces années cauchemardesques soient derrière lui. Seulement en ce temps il avait alors un but, quelque chose à défendre, des convictions et des rêves. Et une personne à aimer. Que restait-il de tout ça aujourd’hui ? Rien, presque rien, des miettes de souvenirs aux couleurs passées. Il était retourné à la case départ avec une jambe en moins comme trophée. Alors il hésitait à tirer à nouveau les dés, la vie lui avait retiré tant quand il avait enchainé une mauvaise suite de chiffres qui l’avait poussé à fouler les mauvaises cases, comment redémarrer du bon pied après ça ? Il n’aimait pas l’échec,tout s’était alors si bien enchainé fut un temps pourquoi avait-il fallu que tout lui échappe ? C’est avec le visage morne et les pensées noires que Mateusz mâchouillait maintenant un pain infect qu’il avait commandé à Tom, le propriétaire. Il avait du temps à perdre avant de se rendre à St Mangoust, beaucoup de temps à perdre, mais il avait précipité son départ ce matin pour ne pas se retrouver face à son beau-frère dont c’était le jour de congé. Résultat il ne savait pas bien quoi faire, sa jambe l’empêchant de faire de grandes ballades et l’esprit peu motivé l’entrainant à s’ankyloser.

Le mouvement à venir s’annonça à lui sous les traits d’une sorcière aux joues rondes et à la langue bien pendu. Il avait relevé vers elle des yeux désabusés et avait froncé ses sourcils tandis qu’il venait à bout de son petit-déjeuner de misère. Et bizarrement, ce personnage haut en couleur qui complimenta très sérieusement sa coupe de cheveux en assurant qu’il avait l’air très sympa l’amusa profondément. En une apparition farfelue elle éloigna quelque peu le gros nuage noir qui planait au-dessus de sa tête. Alors bien sûr il se demandait de quelle planète était tombée cette fille, il n’était pas une excentricité prêt concernant les sorciers mais certains étaient tout de même particulièrement atteints et celle-ci de toute évidence faisait partie de ce groupe. Il était aussi cocasse qu’elle demande que le seul estropié de la salle se lève pour elle, il craignait un peu qu’elle ne le regrette quand elle s’en rendrait compte mais il prenait parfois un certain plaisir à rendre mal à l’aise les gens.

« Deux secondes. » Se furent ces premiers mots tandis qu’il levait vaguement sa main, attrapait son verre et le terminait d’une traite. Et alors qu’il essuyait la commissure de sa bouche avec son pouce avant de remettre son épais manteau gris sur ses épaules, il reprit un brin sarcastique en la regardant. « Et bien allons-y, c’est si gentiment demandé.» Et sans plus tarder il mit la main sur sa canne et se redressa avant de se diriger vers l’arrière-boutique. « Il faudra m’expliquer quel sorcier est assez distrait pour oublier sa baguette magique. » Poursuivit il en regardant derrière son épaule, un sourire un peu taquin collé aux lèvres mais bienveillant cependant.

Traversant le chaudron baveur jusqu’à atteindre le local des poubelles, Mateusz plongea sa main dans sa poche et ses doigts reconnurent deux baguettes bien distinctes. La première, celle qu’on lui avait attribuée à ses onze ans, la seconde, celle en prunellier qu’il avait acquis en rejoignant la résistance. La tête en l’air l’avait maintenant rejoint et après lui avoir jeté un bref coup d’œil alors qu’il tirait la première de sa poche il réalisa combien cette situation pouvait s’avérer dangereuse. C’était la paranoïa qui parlait, celle qui le saisissait un peu trop souvent depuis quelques mois maintenant. Mais il ne voyait rien de dangereux dans les yeux qui lui faisaient face, juste de la profonde et déconcertante sincérité, aussi pour une fois il voulait tordre le cou de sa méfiance. Alors sans plus réflechir, il tendit l’objet à la jeune femme. « Tu peux l’utiliser pour ouvrir le passage, on a tous aimer faire ce truc gamins je ne voudrais pas priver quelqu’un de ce plaisir-là. Pour te remercier pour le compliment sur mes cheveux. » Conclut il un toujours moqueur, l'invitant à nouveau d'un coup de tête à attraper la baguette. Il la tutoyait comme elle s’était permis de le faire, après tout ils devaient avoir à peu près le même âge il était donc étonnant que son visage ne lui dise rien. Bien sûr il ne se vantait pas de se souvenir de chaque personne croisée lors de sa scolarité à Poudlard mais il avait une mémoire visuelle plus que correct et il était persuadé que quand on croisait cette sorcière là dans sa vie, on ne pouvait pas l’oublier de si tôt.
 
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Petula Parkinson
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MessageSujet: Re: the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula   the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula EmptyDim 28 Fév - 14:14

The first time I see you
Mateusz & Petula
the first time I see you, one of the greatest day of my life ▬ bff

Il avait de beaux cheveux le jeune homme, vraiment beaux, tout bouclé et d'un brun brillant et vif, pas comme ses cheveux, Petula se le dit, dans sa famille les cheveux noirs ou ébènes aux reflets chocolats étaient épais et lumineux, elle avait les cheveux d'un châtain quelque peu terne, à croire qu'en plus de sa défaillance magique elle avait aussi hérité de moins de la moitié des gènes familiaux. Observant le sorcier finir sa boisson, elle posa sa main sur sa hanche, ne pouvant s’empêcher de le contempler, il avait sur le visages d'étranges marques qui ressemblaient au parcours d'une chasse au trésor complexe, elle trouvait ça étrangement joli et plaisant à regarder.
Le sorcier se leva et attrapât une béquille qui se trouvait à ses côtés et que la Parkinson n'avait pas vu aux premiers abords, elle se recula quelque peu pour le laisser passer devant lui, ne relevant pas la réflexion qu'il lui fit sur son oubli. La cracmole le savait, ce n'était pas forcément bien vu de ne pas pratiquer la magie lorsqu'on se trouvait dans un endroit tel que le Chaudron Baveur, autant garder profil bas, du moins si elle y arrivait.
L'homme était grand, bien plus grand qu'elle et mince, elle l'imaginait soudain en joueur de quidditch, sans cette béquille, il avait le profil pour, et pourtant son visage ne lui disait rien, c'était certain qu'il n'était pas joueur mais il aurait pu après tout, le quidditch est un art noble, l'un des plus nobles aux yeux de la jeune cracmole qui ne connaissait que bien peu de choses du monde magique au final.
Traversant ensemble le Chaudron Baveur sous l’œil morne et pourtant curieux des personnes présentes ils arrivèrent dans l'arrière salle, là où quelques poubelles attendaient patiemment d'être vidés. Le sorcier s’arrêta un instant fouilla dans ses poches et Petula sentit l’excitation monter au creux de son ventre, comme si des dizaines de papillons s'éveillaient en elle. Depuis le temps qu'elle avait envie de retrouver cet endroit merveilleux qu'était le chemin de Traverse, elle ne tenait plus.
Alors qu'elle s'attendait à ce que le sorcier toucha de lui même les quelques pierres qui la séparaient de l'endroit fabuleux, elle vit apparaître sous ses yeux une baguette magique, fort jolie soit dit en passant, une baguette qui devait être bien précieuse. Écarquillant ses grands yeux brun, elle ouvrit la bouche tel un poisson hors de l'eau et dévisagea de nouveau son compagnon de fortune. Visiblement il lui laissait le loisir d'ouvrir le passage, mais bien plus important que cela pour elle on l'autorisait pour la première fois avec un plein consentement à utiliser une baguette, on lui en prêtait une, une baguette, l’objet favoris entre tous de la jeune femme, une baguette qu'elle n'aurait pas besoin de voler …
La prenant précautionneusement entre ses petits doigts potelés, elle l’observa un long moment avant de devenir rouge comme une tomate puis sauta en tournant sur elle même tout en poussant un petit cri sur aigu.

« Wiiiiiiiiiiiiiiii … j'ai une baguette, tu m'a prêté une baguette …. C'EST UNE BAGUETTE !!! »

Puis se rendant compte que sa réaction était bien trop étrange pour le commun des sorciers elle se ravisa et se mit à toussoter en évitant le regard du sorcier qui l'a surplombait. Elle eut envie de dire pardon, de dire qu'elle avait bu une mauvaise potion pour expliquer son étrange comportement, mais elle ne réussit qu'à laisser échapper un petit rire enfantin tendis qu'elle tendait le bout de bois vers les pierres, composant ainsi le code lui permettant d'accéder à son Sezame.
Les pierres vibrèrent, bougèrent, puis s'écartèrent et enfin se dessinèrent les maisonnettes boutiques toutes plus biscornus les unes que les autres.
Petula sauta encore de joie serrant contre sa poitrine la précieuse baguette avant de se mettre sur la pointe des pieds et de poser ses petites lèvres sur la joue du jeune homme.

« Merci merci merci ! Ca te dit que je t'offre une glace ? Oh et au faite moi c'est Tula ! »

Elle tendit sa main livre vers le sorcier, l'autre tenant toujours très fermement la baguette emprunter, dans ce geste légèrement cleptomane qui l'a caractérisait avec ce genre d'objet qu'elle affectionnait particulièrement. Pour la première fois de sas vie on lui prêtait une baguette, celle là elle allait la rendre sans rechigner ni faire la moue, car celle là elle était un prêt amical, un premier geste amical depuis son retour dans le monde sorcier, et c'était comme le plus beau cadeau de la terre.



© Gasmask


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Mateusz Bishop
Mateusz Bishop


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MessageSujet: Re: the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula   the first time I see you, one of the greatest day of my life • Mat&Tula EmptyLun 14 Mar - 9:58

Que diable était-il en train de faire ? Machinalement, sans plus réfléchir, il avait tendu sa baguette à cette inconnue, cet objet si personnel qui restait sûrement le plus précieux des biens d’un sorcier. Il s’observait, comme extérieur, la pointer vers la jeune femme pour qu’elle l’utilise avec une désinvolture si étrangement désintéressée qu’on aurait pu croire qu’il lui proposait plutôt un bout de réglisse. Comment pouvait-il remettre sa baguette avec tant d’inconscience ? Ça ne lui ressemblait pas, le geste, l’intention, rien, l’espace d’un instant il était tout à fait juste de croire que le garçon était aussi fou que son interlocutrice semblait excentrique. Pourtant, aussi absurde que cela puisse paraitre, une sorte d’intuition l’avait poussé à le faire sans plus se poser de question. Une drôle de sensation, comme s'il savait déjà qu’il pouvait faire confiance à cette fille là sans trop expliquer cependant sur quoi reposait cette impression. Mateusz aimait croire qu’il pouvait croire en lui et en son instinct, il avait toujours voulu être de ceux qui arrivait à faire les bons choix juste en écoutant avec attention leurs ressentis.

La sorcière qui lui faisait face pris un certain temps à accepter l’offre, il n’y avait d’hésitation dans son geste, juste une précaution infinie. Mateusz la laissa faire, ne se ravisa pas au dernier moment et l’observa avec une certaine curiosité. L’espace d’un instant il se surprit à imaginer qu’une moldue venait de percer l’histoire de leur monde, qu’elle avait été plus maligne que toutes les autres et qu’à force d’observation voici qu’elle était à deux doigts de trouver la porte qui la conduirait tout droit vers cet endroit merveilleux qu’elle n’avait jusqu’alors pas réussi à franchir. La raison le rattrapa cependant rapidement quand l’inconnue entama une danse de la joie à la simple idée de posséder une baguette, comment n’y avait-il pas pu y songer plus tôt ? Cracmole, le verdict tomba comme un couperet. Quelque part il était rassuré, il n’était pas tout à fait prêt d’assumer la responsabilité d’avoir fait entrer une moldue au chemin de traverse. Il était aussi quelque part soulager que la si sympathique jeune femme n’ait pas brutalement retourné sa veste pour lui faire sa peau entre deux bennes à ordures. Il doutait qu’une sorcière lambda ne se mette à sauter aux quatre coins de la petite cours quand on lui remettait une baguette, une sorcière lambda aurait d’ailleurs peut être manifesté un peu plus de surprises et enfin, une sorcière lambda n’aurait certainement pas oublier sa propre baguette. C’était donc sûrement là l’hypothèse la plus probable mais il se décida de l’observer encore un peu avant d’en être certain.

Les pierres du petit mur de briques s’écartèrent pour leur laisser place. Fut un temps, c’est vrai, il avait observé ce phénomène avec la plus grande admiration. Quand Mateusz était enfant c’était là le seul moment où son père lui léguait sa baguette pour qu’il leur dessine le passage, cet endroit était alors à l'époque hautement symbolique. Aujourd’hui cette magie le laissait tristement indifférent, comme si tout cela faisait partie de la routine et que l’exceptionnel pour certain était devenu tristement banale pour lui. Il ne s’émouvait pas particulièrement quand il voyait des enfants s’extasier lors de leurs premières visites au chemin de traverse, il éprouvait cependant comme de la jalousie. Il enviait leur insouciance. Par réflexe il jeta un coup d’œil à la jeune femme à ses côtés, presque assuré que ses yeux à elle brilleraient de mille feux en voyant la célèbre rue sorcière.

Elle sauta de joie avant de l’embrasser sur la joue, mais pour l’heure ses yeux restaient river sur la baguette que la jeune femme serrait contre elle si bien qu’il prît un certain temps avant de répondre à la main qu’elle lui tendait après s’être présenté. « Une glace ? Nom d’un scrutoscope mais il est huit heures du matin. » Répondit-il surpris mais amusé tout en la serrant contre la sienne. « C’est dans la continnuité du plan pour piéger les garçons aux jolis cheveux ? » Il était soudainement de bonne humeur, à croire que la visible joie de vivre de la dénommer Tula était contagieuse. C’était la deuxième fois qu’il relevait le compliment qu’elle lui avait fait tantôt, il le réalisa rapidement et se promit de ne pas utiliser cette carte une troisième fois. C’était seulement là la preuve que quelque part, aussi simple soit le compliment, il l’avait touché. Qui n’appréciait pas d’être flatté ? C’était le bienvenu par les temps qu’il courrait. « Mateusz. Enchanté, Tula. » Se présenta-t-il sobrement avec un sourire franc.

Fronçant légèrement les sourcils en mâchouillant de l’air comme s'il considérait la proposition, il finit par hausser les épaules et hocher doucement la tête. « Si la rançon pour récupérer ma baguette est une glace, va pour la glace. » Il eut cependant un mouvement de main rapide comme pour signifier que pour l’heure elle pouvait la garder. Il faisait toujours étrangement confiance à cette mystérieuse Tula et il trouvait la situation assez amusante. « Il faudrait que je profite d’être ici pour aller chez Ollivander, elle fait des siennes en ce moment. Il pourrait peut-être m’éclairer. » Deuxième fois en l’espace de quelques minutes qu’il confiant quelque chose de tout à fait personnel à l’inconnue. Était-ce justement parce qu’elle en était une ? Que son avis était neutre et son regard bienveillant ? Il n’avait parlé de ce problème de magie à personne, bien qu’évidemment ses proches eurent sûrement remarqué la médiocrité de ses sorts depuis qu’il était sorti de St Mangoust ils avaient tous eu le respect de ne pas aborder le sujet. Mateusz était donc bien étonné d'avoir révélé avec une facilité déconcertante un des soucis qui le tracassait depuis des mois maintenant. Enfin, il réalisa vaguement sa maladresse, aborder tout ce qui était magie et perte de cette dernière devant une - peut être - cracmole n'était sans doute pas des plus judicieux. Pourtant encore une fois il avait comme la certitude qu'elle le comprendrait. « Qu’est-ce que t’emmène sur le chemin de traverse à une heure si matinale ? » Poursuivit il alors, manifestement disposer à faire la conversation.

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