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 « you again ? you clumsy little creature. »

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Lazare Greengrass
Lazare Greengrass


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MessageSujet: « you again ? you clumsy little creature. »   « you again ? you clumsy little creature. » EmptyDim 7 Fév - 21:17


you clumsy little creature
petula & lazare
Les couloirs immaculés d'où s'échappe une odeur qui oscille entre l'aseptisant, le parfum aigre des potions médicamenteuses et la mort. Un mélange détonnant et habituel pour les narines de la silhouette qui arpente les lieux. Une longue veste noire dont les pans virevoltent à mesure de ses pas, des boucles folles qui sautillent au même rythme. Deux prunelles glasz qui observent le mouvement impétueux des êtres qui agissent ici, qui serpentent entre les patients et les familles, qui sillonnent les visages, les mines tant réjouies pour certains et abattues pour d'autres. L'action incessante qui sévit au sein de l'hôpital magique. Des faciès qui se posent sur son visage blafard, sur ses pommettes saillantes et sur l'air autant glacial que charismatique qui se dégage de lui. L'ombre qui se déplace silencieusement, attirant les regards, les chuchotements, les compliments. Des « Bonjour, Monsieur Greengrass. » à la pelle, lancés avec une sorte de respect presque ecclésiastique à son encontre. Il y répond brièvement, d'un signe de tête, avant de continuer sa marche jusqu'à son antre. Inspirant l'atmosphère à peine a-t-il posé un pied dans l'encadrement de la porte. La plaque doré qui gît sur la façade. Le travail dont il est l'unique représentant, pour le moment. Rare sont les individus qui se cherchent un intérêt dans les poisons, leur constitution et les moyens d'y remédier efficacement. Ce ne fut qu'une expérimentation d'adolescent, dans les caves sombres de l'école de magie. Une curiosité qui s'était éprise d'un garçon taciturne à la beauté presque sauvage, déroutante. Puis finalement, une obligation, un devoir malsain envers un être encore plus malsain. Placé là, dans l'institut de soin du pays, à devoir supprimer les éléments gênant l'accession au pouvoir d'un homme plus maléfique que les autres. À devoir retirer l'ersatz de vie qui pouvait subsister dans un corps, lui glaçant le sang encore plus à chaque acte. Devoir supporter le poids de cet espoir qu'ils plaçaient en lui pour sauver une soeur, une amie, un cousin, un mari. Des gens qui avaient placé leur foi dans la lumière, au péril de mourir dans l'ombre d'une chambre d'hôpital.

À présent, il était un homme libre de ses mouvements, de ses droits. Refusant tout net de continuer ces agissements contraints par la marque logée sur son avant-bras gauche. Contraints d'une vie pour une autre, détruire des vies pour sauver la sienne. Égoïstement, il avait préféré se sauver que sauver des innocents. Tout ça à cause de ce dessin encré sur sa peau, légèrement voilé désormais, mais toujours présent. Le resterait à jamais, jusqu'à sa propre mort. Dès à présent, il se vouait à quelques petites actions illégales au marché noir, proposant des poisons à qui le voudrait pour des sommes importantes. En contrepartie, il accédait à des ingrédients censés être prohibés dans le monde magique, pour leur dangerosité. Tout ça dans la discrétion la plus totale, pour éviter d'attirer les regards sur sa personne. Cela faisait quinze ans qu'il agissait de cette manière et cela n'allait pas changer. La famille Greengrass était et se devait d'être irréprochable afin de s'attirer les faveurs du beau monde. Il remerciait également ses gênes pour lui conférer une aura posant une certaine barrière dans le regard des autres. Des membres d'une famille aussi éminente ne seraient jamais allés s'accoquiner avec un mage mort, rien que pour préserver leur fierté et leur puissance dans toutes les branches de la société sorcière. Ce charisme sauvage, doucereux, ces allures aristocratiques, ces visages pâles aux chevelures sombres, rehaussées par des yeux clairs. Qui inspiraient autant l'admiration que la crainte, mais un respect total et un manque de suspicion qui lui servait d'autant plus. Sur ces réflexions presque trop habituelles, il s'assoit quelques minutes derrière son bureau, jetant un regard à la ronde. Tout était impeccablement rangé, disposé de manière fonctionnelle et optimale. Notant un nombre restreint de patients à observer, à soigner, à examiner. Pourtant, une forme brumeuse et argentée surgit à travers la porte, laissant échapper une voix douce et claire. « Monsieur Greengrass, nous avons un léger contretemps. Miss Parkinson arrive en direction de votre bureau, elle a demandé à vous voir.» Elle semble s'empêcher de rajouter "encore une fois", puis l'animal se sauve rapidement pour rejoindre la baguette de sa propriétaire. Un soupir vient se mêler au sourire narquois qui orne ses lèvres pâles. Parkinson était un cas à part, un spécimen étonnant, étrange, déluré. Aux antipodes de sa famille, des conventions de celle-ci. Une cracmole avec le don impressionnant de s'empoisonner avec à près tout et n'importe quoi. Il pianote doucement sur son bureau, son ouïe reconnaissant la démarche de la jeune femme. Des coups portés sur la surface qui sépare la demoiselle de celui-ci. « Entrez. » La silhouette qui s'avance et le visage qui s'accroche à celle-ci, observant ses moindres faits et gestes. Il s'enfonce dans son siège, jambes croisées. Effigie de l'anglais de haute famille, maintien droit, visage figé dans une expression immuable. « Miss Parkinson, êtes-vous incapable de rester en vie pendant plus de deux semaines ? Ou êtes-vous incapable de vous passer de ma présence ? Quatre fois en deux mois, c'est inquiétant. » Le tout prononcé avec une sorte de sarcasme évident, mais posé, roulé sur la langue comme un délicat bonbon.
 
electric bird.


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Petula Parkinson
Petula Parkinson


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MessageSujet: Re: « you again ? you clumsy little creature. »   « you again ? you clumsy little creature. » EmptyJeu 25 Fév - 16:21


you again
lazare & petula
Ce n’est pas que la nuit fut mouvementée, non la nuit ne fut pas en réalité, la nuit ne porta ni les conseils attendus ni le repos mérité, non la nuit avait été affreusement longue et douloureuse. Petula n’avait pas compris l’étiquette écrit en rune qui se trouvait près des tasses mauves de la cuisine, elle avait pris ça pour de la cannelle, les sorciers ayant l’habitude de mettre de la cannelle partout et tous le temps, à croire que c’était une manie qui leur évitait d’être trop approché des moldus, il n’empêchait pas que ce qu’elle avait versé dans son lait chocolaté avant d’aller se coucher n’était certainement pas de la cannelle. Toute la nuit elle avait senti son estomac se tordre et don nez se boucher, d’étranges poils gris avaient poussés sur ses pieds lui laissant une impressionnante toison jusque sur les ongles, et son teint était devenu blanc comme la neige. Nul doute qu’elle c’était encore une fois empoisonnée à cause de ces foutus produits magiques qui traînaient partout dans la demeure familiale. La jeune cracmole aurait pu finir par croire que l’on en faisait exprès ici, qu’on cherchait à l’empoisonner, mais lorsque cette macabre pensée lui venait à l’esprit elle l’éloignait le plus possible, se rappelant alors à quel point elle n’avait pas besoin des autres pour être des plus maladroite et qu’elle ne pouvait que s’en prendre à elle-même si elle collectionnait les rendez-vous à Sainte Mangouste. Le formulaire qu’on lui demandait de remplir n’était absolument pas clair, car premièrement Tula était dans l’incapacité de dire ce qu’elle avait ingéré, et que non elle ne se souvenait pas non plus des autres produits qui lui avaient été prescrit par le docteur Greengrass les dernières fois qu’elle était venu, ne comprenant pas quels symptomes cela soignait, et ne pouvant lire les runes minuscules écrites sur les flacons. Le professeur Greengrass … la jeune Parkinson aurait certainement sourit à la pensé du beau docteur si elle n’avait pas le visage parcourus de spasme étranges depuis qu’elle était arrivé dans l’hôpital des sorciers. Il était grand, avait un regard froid et pénétrant et parlait avec une voix grave qui donnait d’étranges petits frissons de plaisir dans le bas du dos. La jeune femme le connaissait depuis longtemps, avant son départ pour le monde des moldus, le sorcier était déjà en formation dans l’hôpital et elle avait pu être soigné par lui, et puis lors de son retour dans le monde des sorciers elle avait appris sa montée en grade, le poste qu’il occupait, et un étrange hasard voulut qu’elle s’empoisonnât le surlendemain avec de la poudre de mandragore distillé avec du jus de bulbobulbe, autant dire un cocktail détonnant pour le foie de la demoiselle, lui donnant l’étrange impression d’être saoule durant plus d’une semaine malgré le traitement efficace donné par le professeur.
La mère de Petula n’aurait pas accepté qu’un sang-mêlé s’occupât de la jeune fille de toute façon, et c’était elle le premier jour qui l’a remis sans s’inquiéter plus pour le sort de Petula entre les mains du docteur, attendant simplement qu’il l’a soigne avant de la ramener à la maison.
Mais aujourd’hui, Tula était venue seule, comme les autres fois d’ailleurs afin de se faire soigner, elle savait bien que d’autres médecins étaient disponibles, mais elle n’avait voulu voir personne d’autre que Lazare Greengrass qu’elle considérait presque comme son médecin attitré maintenant, et puis quitte à tomber malade autant profiter de la jolie vue que lui offrait la difficile peine qui lui arrachait les entrailles.
« Le docteur Greengrass est arrivé, je vous annonce auprès de lui et vous pourrez entrer …ah oui laisser le seau ici s’il vous plait. »
Le regard de Petula se posa sur le seau qui se trouvait à ses pieds, un seau qui sentait déjà avant son arrivé la moisissure et le caramel fondu… au fond trainait les relents vomitifs de son estomac, laissant transparaitre une part de son déjeuner de la veille et son lait chocolaté.
La Parkinson hocha de la tête, repoussant du bout de sa bottine le seau, et regardât de nouveau son formulaire. Une fois encore elle ne pourrait pas vraiment aider le docteur à trouver de quoi elle souffrait, mais enfin il avait toujours réussit à la soigner, alors elle ne s’en faisait pas.
L’acide gastrique remonta une nouvelle fois dans sa gorge et Petula se penchât pour vomir le restant de ses tripes dans le seau. Non, elle n’avait plus rien dans son estomac à présent c’était certain.
L’infirmière lui tapota l’épaule et lui indiqua le bureau de Lazare et le soulagement fut quasiment immédiat, elle allait pouvoir expliquer ses malheurs à son médecin favoris et repartir d’ici avec une solution aux étranges poils sur ses pieds et à son ventre douloureux.
« Miss Parkinson, êtes-vous incapable de rester en vie pendant plus de deux semaines ? Ou êtes-vous incapable de vous passer de ma présence ? Quatre fois en deux mois, c'est inquiétant. »
Petula essuyât le restant de salive qui se trouvait sur le coin de sa bouche avec sa manche tout en avançant un peu plus dans la pièce qui servait de bureau de consultation au docteur Greengrass, tentant de lui sourire maladroitement en comprenant bien qu’elle était une source d’ennui pour lui aussi, mais enfin elle était habituée d’être une source d’ennui pour toutes les personnages qui s’approchaient d’elle.
« Pardon docteur … mais … vous êtes le seul en qui ma mère ait confiance pour me soigner. »
Tout le monde connaissait Randee Parkinson, cette femme étrange à la tête d’une fratrie dont tous les membres pouvaient se targuer d’être aussi différents mentalement qu’au niveau de leurs actions. Petula étant celle qui avait certainement le plus de mal à s’adapter à ce qui se trouvait autour d’elle, mais surtout la seule à ne pas avoir de pouvoirs …
« J’ai pris de la mauvaise cannelle avec mon chocolat… »
Cette fois ce fut trop, elle ne put se retenir plus longtemps et d’abondantes larmes commencèrent à couleur le long de ses joues potelées, la faute à la douleur, la fatigue aussi certainement, une fatigue physique mais surtout mentale depuis son retour.
 
electric bird.


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